mardi 23 août 2011

Les agents littéraires, une critique...

Voici un post pour les agents littéraires que j’ai découvert il y a peu.
Leur but est de « repérer, chaque mois, les meilleurs livres en panne de médiatisation et se faire leurs « agents littéraires », c’est-à-dire assurer leur promotion grâce à internet. »
On trouve sur ce site des critiques de « livres d’éditeurs indépendants ou, parfois, d’auteurs auto-édités.»
Je me suis donc inscrite pour y participer (dans la catégorie livre jeunesse), car j’ai trouvé l’initiative très intéressante !
Le livre : Doudou, de Christiane Desroche, Au temps de lire éditions, 31 pages. Puis, au verso, Bady, le bambin, de Christiane Desroche, Au temps de lire éditions, 35 pages.
Le pitch : Doudou est un gentil bambin, sincère et généreux. Il aime les contes de fées qui lui lit sa maman, comme celui de Whyskey l’ourson. Grâce à la fée qui lui rend visite la nuit, il découvre un monde merveilleux et partage ses joies avec la reine Mira, avant d’admirer le paradis des fées. Sa chienne, Blanche, est le plus beau cadeau qu’il reçoit avec Câlin, son recueil de contes.
Cette critique a été dirigée par Julie Bélaval, auteure du blogue d’Allana Mely’s  (http://allanamelys.blogspot.com/)
Doudou est un petit garçon de 4 ans, un enfant qui ferait rêver beaucoup de parents. Il est sage, gentil, généreux et aime rêver. Mais il est aussi entouré d’amour, d’affection et de soins. Un jour, il reçoit un livre, « Câlin », de la part d’une fée, un livre réservé aux enfants sages. Il va apprendre, avec Whyskey l’ourson, qu’il ne faut pas désobéir et rester en sécurité avec sa maman. Puis il voyagera dans un monde imaginaire où une reine a besoin de lui : il va alors renoncer à un « cadeau » et le donner à la reine Mira, par générosité. Sa récompense sera tout de même là, puisque son souhait sera à moitié exaucé : un gentil chien. Enfin, pour remercier Doudou d’une bonne action, la fée lui offrira un dernier voyage : un voyage au pays des fées.
Au verso, il y a une deuxième partie, pour les enfants à partir de 18 mois, alternant une page de texte et une page illustrée. Il s’agit d’historiettes éducatives, des petits instants de la vie quotidienne : comment s’occuper d’un animal, les sorties dans la nature, l’importance d’obéir.
On ressent toute la douceur et l’amour d’une mère à travers les mots de Christiane Desroche.
Il y a presque à chaque fois une morale : « Si tu désobéis, il t’arrivera toujours des ennuis », « si tu es gentil, tu seras récompensé ». Mais, lorsque le bébé veut goûter le pot de moutarde devant lui, pourquoi ne pas lui expliquer que ça pique, et peut être lui faire goûter un tout petit peu ? Pourquoi interdire quand il n’y a pas de « danger » ? Pourquoi ne pas accompagner, prévenir, expliquer, au lieu de brandir les conséquences de la désobéissance comme arme parental? On peut apprendre à un enfant à se méfier de certains insectes qui piquent, sans pour autant attendre que celui-ci se pique pour qu’il comprenne. Est-ce qu’un enfant doit forcément faire l’expérience de ses erreurs, avoir mal ou peur, pour comprendre qu’il ne faut pas le faire ? 
Je ne suis pas pour cette éducation traditionnelle, qu’on retrouve dans la majorité des contes ou histoires pour enfants, basée sur la peur, la punition et le manque d’équilibre dans le jugement, souvent trop facile (soit on est sage, gentil, obéissant, soit méchant, désobéissant, ou autres mots étiquettes, qui font jouer un rôle au lieu de donner la possibilité à l’enfant d’être lui-même, un petit être vivant, avec ses défauts et ses qualités !).
Enfin, un dernier mot en ce qui concerne un aspect plus « technique » : je pense qu’il n’y a pas suffisamment d’illustrations pour faire suivre l’enfant avec le livre. Il serait alors intéressant de mettre en scène les histoires, avec des jouets. Comme elles sont simples, elles se mémorisent facilement.

Note : 2.5 / 5

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